Dans le cadre de RELOAD, la CGT a obtenu la tenue d’une négociation dédiée à la fin de carrière.
Le scandale de la fin du préavis de retraite non-travaillé !
Pour rappel, dans l’accord santé prévoyance, la direction a supprimé le préavis de retraite non-travaillé, alors même que la négociation était déjà terminée ! En outre, contrairement à ce qu’affirme la direction, les gains rapportés à l’entreprise par le travail des préavis de retraite sont 3 à 4 fois supérieurs aux augmentations de cotisations employeurs pour Ipeca.
La CGT est contre cette suppression, sur le fond et sur la forme. Nous faisons une proposition constructive de compensation de la perte du préavis: l’augmentation de l’indemnité de départ en retraite et que cette indemnité puisse continuer à être transformable en jours payés non-travaillés.
L’âge légal de départ en retraite à 60 ans : c’est possible et indispensable
Des dispositifs existent à Airbus pour la fin de carrière. Ils s’inscrivent de façon anticipée par rapport au départ en retraite. L’enjeu principal reste donc l’âge de départ légal en retraite. Le gouvernement veut reculer l’âge de départ à la retraite, alors même que l’espérance de vie à 65 ans n’augmente plus et diminue même depuis 2 ans. De plus, il y a des gros écarts selon le revenu ou la catégorie professionnelle.
Les dispositifs de fin de carrière ne doivent pas servir de palliatif au recul de l’âge de départ en retraite.
Pour la CGT, la retraite à 60 ans doit redevenir la règle afin de profiter de celle-ci en bonne santé.
Cela est possible grâce aux cotisations sociales versées par les salariés et les employeurs, c’est tout l’intérêt des augmentations générales de salaires prônées par la CGT et non le versement de primes exonérées de cotisations (prime Macron ou prime de partage de la valeur).
A Airbus, il est urgent de revoir les dispositifs de fin de carrière existants afin de pouvoir mieux préparer sa retraite et pouvoir partir plus tôt pour profiter de cette nouvelle étape de la vie.
Dans un contexte de travail de plus en plus pénible physiquement et psychologiquement, la CGT porte des revendications ambitieuses que notre groupe est en capacité de financer.
Transformation d’argent en temps
La première source d’alimentation du CET utilisé pour la fin de carrière est en argent. La direction veut supprimer cette alimentation en argent et plafonner les transferts du CET autres droits vers le CET FC à 15 jours. Son idée est de faire travailler plus longtemps en limitant le CET FC.
Pour la CGT, il faudrait faire tout le contraire si on veut permettre aux salariés de partir plus tôt.
Pour une meilleure prise en compte de la pénibilité et du handicap
La pénibilité et le handicap doivent être plus sérieusement pris en compte dans la fin de carrière, tout en veillant à la prévention des risques et au maintien dans l’emploi des salariés.
Après les négociations RELOAD sur les thèmes « durée du travail » et « congés » qui visent à faire travailler plus les salariés, la direction d’Airbus vise avec le thème RELOAD « CET et fin de carrière » à les faire également travailler plus longtemps !
La CGT choisit d’aller dans le sens de l’Histoire: les gains de productivité doivent servir à faire travailler moins et moins longtemps.
Ce sont les revendications que nous portons lors de ces négociations sur la fin de carrière.
e-mail: syndicat.cgt@airbus.com
